Accidentalité de nuit dans le TRV : les mesures contre l’assoupissement des conducteurs
Affaires - Transport
17/12/2024
Le ministre de l’Intérieur a rappelé l'ensemble des mesures de prévention visant à réduire le risque d'assoupissement des conducteurs au volant dans le transport routier de voyageurs, dans une réponse écrite publiée le 17 décembre 2024.
Interrogé sur l'interdiction des transports routiers nocturnes de jeunes voyageurs à la suite de l’accident tragique de car survenu le 3 mars dernier sur l'autoroute A6, ayant causé la mort d’une adolescente, le minsitre de l'Intérieur indique que l’assoupissement des conducteurs au volant est « impliqué dans 0,3 % de l’ensemble des accidents », « majoritairement en plein jour », selon le bilan de l’accidentalité de l’année 2023. Ces chiffres « ne révèlent pas un sur-risque propre à la circulation nocturne des autocars », ce mode de transport restant, selon ses mots, « globalement très sûr ».
Pour réduire ces risques de somnolence, le ministre rappelle que le temps de conduite de nuit est déjà encadré en France par l'accord du 18 avril 2002 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail, qui limite à 4 heures le temps de conduite durant la plage horaire entre 21 heures et 6 heures. Par ailleurs, les formations (FIMO et FCO) intègrent déjà des thématiques consacrées à l'hypovigilance pour sensibiliser les conducteurs. Enfin, « dans l’objectif européen de zéro décès et blessures graves sur les routes européennes d’ici à 2050 », le règlement 2023/2590, qui fait la part belle aux technologies avancées d'avertissement de distraction du conducteur (ADDW), « sera particulièrement précieux » pour la détection des signes de somnolence et de perte d'attention des conducteurs.
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